Asunto: Para no olvidar+ cuñaos del "pos el anarkismo" en ráfagapost
Publicado: Mar Oct 12, 2010 11:53 pm
Antes y ahora: CONTIGO NO, BICHO
Registrado: Dom May 16, 2010 4:32 pm Mensajes: 28729 Ubicación: Disfrutando de la vida. Mola que no te olviden y las notific. de twitter que te lo chivan. Relol
Para declaraciones de principios, palabras que te emocionaron, cambiaron, marcaron .... o todo lo contrario
Lección sobre la libertad (Pepe Mujica - Ex tupamaro, Presidente de Uruguay)
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Ultima edición por Irina el Vie May 06, 2016 5:08 pm, editado 1 vez en total
Registrado: Mar May 30, 2006 1:18 pm Mensajes: 71788 Ubicación: En materia de cojones la milicia no admite graduaciones... dentro de un orden
_________________ Las personas necesitamos nuevas experiencias, agitan algo en lo más profundo de nosotros, que nos permite crecer. Sin cambios, algo duerme en nuestro interior, algo que rara vez despierta. Hay que despertar al durmiente'
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Instrúyanse, porque necesitamos toda nuestra inteligencia.
Conmuévanse, porque necesitamos todo nuestro entusiasmo.
Organícense, porque necesitamos de toda nuestra fuerza.
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Una elocuente respuesta del 5:50 en adelante:
Le l
Citar:
ecteur français voulant être respecté, le plus beau mot peut-être qu'un Français ait jamais dit ne peut lui être répété. Défense de déposer du sublime dans l'histoire.
A nos risques et périls, nous enfreignons cette défense.
Donc, parmi tous ces géants, il y eut un titan, Cambronne.
Dire ce mot, et mourir ensuite. Quoi de plus grand! car c'est mourir que de le vouloir, et ce n'est pas la faute de cet homme, si, mitraillé, il a survécu.
L'homme qui a gagné la bataille de Waterloo, ce n'est pas Napoléon en déroute, ce n'est pas Wellington pliant à quatre heures, désespéré à cinq, ce n'est pas Blücher qui ne s'est point battu; l'homme qui a gagné la bataille de Waterloo, c'est Cambronne.
Foudroyer d'un tel mot le tonnerre qui vous tue, c'est vaincre.
Faire cette réponse à la catastrophe, dire cela au destin, donner cette base au lion futur, jeter cette réplique à la pluie de la nuit, au mur traître de Hougomont, au chemin creux d'Ohain, au retard de Grouchy, à l'arrivée de Blücher, être l'ironie dans le sépulcre, faire en sorte de rester debout après qu'on sera tombé, noyer dans deux syllabes la coalition européenne, offrir aux rois ces latrines déjà connues des césars, faire du dernier des mots le premier en y mêlant l'éclair de la France, clore insolemment Waterloo par le mardi gras, compléter Léonidas par Rabelais, résumer cette victoire dans une parole suprême impossible à prononcer, perdre le terrain et garder l'histoire, après ce carnage avoir pour soi les rieurs, c'est immense.
C'est l'insulte à la foudre. Cela atteint la grandeur eschylienne.
Le mot de Cambronne fait l'effet d'une fracture. C'est la fracture d'une poitrine par le dédain; c'est le trop plein de l'agonie qui fait explosion. Qui a vaincu? Est-ce Wellington? Non. Sans Blücher il était perdu. Est-ce Blücher? Non. Si Wellington n'eût pas commencé, Blücher n'aurait pu finir. Ce Cambronne, ce passant de la dernière heure, ce soldat ignoré, cet infiniment petit de la guerre, sent qu'il y a là un mensonge, un mensonge dans une catastrophe, redoublement poignant, et, au moment où il en éclate de rage, on lui offre cette dérision, la vie! Comment ne pas bondir?
Ils sont là, tous les rois de l'Europe, les généraux heureux, les Jupiters tonnants, ils ont cent mille soldats victorieux, et derrière les cent mille, un million, leurs canons, mèche allumée, sont béants, ils ont sous leurs talons la garde impériale et la grande armée, ils viennent d'écraser Napoléon, et il ne reste plus que Cambronne; il n'y a plus pour protester que ce ver de terre. Il protestera. Alors il cherche un mot comme on cherche une épée. Il lui vient de l'écume, et cette écume, c'est le mot. Devant cette victoire prodigieuse et médiocre, devant cette victoire sans victorieux, ce désespéré se redresse; il en subit l'énormité, mais il en constate le néant; et il fait plus que cracher sur elle; et sous l'accablement du nombre, de la force et de la matière, il trouve à l'âme une expression, l'excrément. Nous le répétons. Dire cela, faire cela, trouver cela, c'est être le vainqueur.
L'esprit des grands jours entra dans cet homme inconnu à cette minute fatale. Cambronne trouve le mot de Waterloo comme Rouget de l'Isle trouve la Marseillaise, par visitation du souffle d'en haut. Un effluve de l'ouragan divin se détache et vient passer à travers ces hommes, et ils tressaillent, et l'un chante le chant suprême et l'autre pousse le cri terrible. Cette parole du dédain titanique, Cambronne ne la jette pas seulement à l'Europe au nom de l'empire, ce serait peu; il la jette au passé au nom de la révolution. On l'entend, et l'on reconnaît dans Cambronne la vieille âme des géants. Il semble que c'est Danton qui parle ou Kléber qui rugit.
Au mot de Cambronne, la voix anglaise répondit: feu! les batteries flamboyèrent, la colline trembla, de toutes ces bouches d'airain sortit un dernier vomissement de mitraille, épouvantable, une vaste fumée, vaguement blanchie du lever de la lune, roula, et quand la fumée se dissipa, il n'y avait plus rien. Ce reste formidable était anéanti; la garde était morte. Les quatre murs de la redoute vivante gisaient, à peine distinguait-on çà et là un tressaillement parmi les cadavres; et c'est ainsi que les légions françaises, plus grandes que les légions romaines, expirèrent à Mont-Saint-Jean sur la terre mouillée de pluie et de sang, dans les blés sombres, à l'endroit où passe maintenant, à quatre heures du matin, en sifflant et en fouettant gaîment son cheval, Joseph, qui fait le service de la malle-poste de Nivelles
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Ultima edición por Malet el Mié Oct 13, 2010 6:44 pm, editado 1 vez en total
Registrado: Jue Abr 27, 2006 7:35 pm Mensajes: 36954
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Piñera habla por teléfono con el presidente venezolano Hugo Chávez: "Le agradezco mucho sus palabras. Lo mejor de la vida es lo que juntos vamos a hacer de aquí en adelante".
Registrado: Dom May 16, 2010 4:32 pm Mensajes: 28729 Ubicación: Disfrutando de la vida. Mola que no te olviden y las notific. de twitter que te lo chivan. Relol
iggypop escribió:
Irina escribió:
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Registrado: Mar Nov 20, 2007 1:39 pm Mensajes: 49994 Ubicación: Barcelona
No, ni de lejos, Irina.
Pero desconfío de las llamadas a la "ilustración". Un pueblo alfabetizado -pero al que se puede filtrar las cosas que lee o las que no- es tan fácil de engañar como un pueblo analfabeto. Incluso, más fácil de engañar.
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