Veo que el nuevo libro de Houellebecq, sin sorpresa, aqui es pretexto a derision... y he pensado que un buen
copio y pego original, vale mas que 100 falsos.
La classe politique s’empare du débat créé par "Soumission", le dernier HouellebecqCitar:
Dans son nouveau roman, l’écrivain imagine l'arrivée au pouvoir d'un candidat issu d'un parti musulman. Débat "intéressant" ou "xénophobie" qui fait le jeu du FN ?
2022, second tour de l’élection présidentielle. Marine Le Pen est face au candidat du parti "Fraternité musulmane" soutenu par l’UMP et le PS. Ce mouvement, finalement élu, décide de nommer François Bayrou Premier ministre.
Tel est le cadre de Soumission, le nouveau roman de Michel Houellebecq, qui paraîtra le 7 janvier (éd. Flammarion). La classe politique n’a pas tardé à réagir au contenu sulfureux de ce livre. Le Front national y voit une "fiction qui peut devenir réalité" tandis que le Parti de gauche dénonce un "mensonge". L’auteur, lui, reconnaît que son livre fait "peur", tout en niant qu’il puisse avoir des conséquences.
Marine Le Pen : "Une fiction qui pourrait devenir réalité"
Comme souvent, ,elle est une des premières à avoir réagi. Interrogée lundi à propos du livre sur France Info, Marine Le Pen a affirmé que, "bien sûr", elle allait lire le livre de Houellebecq. La présidente du Front national estime que Soumission est une "fiction qui pourrait devenir réalité".
L’ancienne candidate à l’élection présidentielle estime que le scénario de Michel Houellebecq, qui évoque une alliance entre l’UMP et le PS pour faire battre le FN, est "dans la droite ligne de ce que l’on constate". Marine Le Pen en profite également pour dénoncer un "fondamentalisme islamiste qui avance avec l’accord et même la complicité du PS et de l’UMP".
Roger Karoutchi : la laïcité ouverte "menacée"
A droite, Thierry Solère, député UMP des Hauts-de-Seine, a déclaré sur le plateau d’Itélé qu’il lira Soumission car "il est intéressant de réagir à ces sujets". "Moi, je ne suis pas naïf de ce que les Français aujourd’hui ressentent (…) : il y a une peur de l’islam radical, de la mondialisation", a continué celui qui est chargé d’organiser la primaire à droite en vue de 2017. "L’Islam, comme toutes les autres religions d’ailleurs, doit se soumettre à la République", a conclu Thierry Solère.
Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine, a lui aussi repris à son compte un des thèmes abordés par Michel Houellebecq. Sur Twitter, il estime que "la laïcité ouverte est en tout cas très menacée par les fanatismes".
Le Parti de gauche dénonce un "mensonge"
Le ton employé par le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière, est sensiblement différent. Ce dernier dénonce mardi le contenu politique du livre sur l’antenne d’Europe 1, parlant de "mensonge" et regrettant que Soumission entretienne "un climat de peur". "Dire que la laïcité est remise en cause par nos concitoyens musulmans, c’est faux et archi-faux."
"Le livre de Houellebecq participe à la xénophobie du FN", explique le secrétaire national du Parti de gauche.
Pour sa part, François Hollande a refusé lundi au micro de France Inter de "commenter avant l’heure" le roman.
Houellebecq n’a "pas lu" le dernier Zemmour et reconnaît "faire peur"
Michel Houellebecq qualifie son livre de "politique fiction" et reconnaît utiliser "le fait de faire peur". Interrogé par Sylvain Bourmeau (entretien publié sur le site de Mediapart), celui qui a remporté le prix Goncourt en 2010 estime "peu vraisemblable" la victoire d’un candidat issu d’un parti musulman aux élections présidentielles.
Il nie que Soumission soit le pendant romanesque d’Un suicide français, l’essai d’Eric Zemmour : "Je n’ai pas lu son livre", confesse l’écrivain. "J’ai l’impression (que) l’Europe se suicide et, au milieu de l’Europe, la France se bat désespérément pour survivre", ajoute-t-il.
Par ailleurs, Michel Houellebecq "dénie toute responsabilité". "Je revendique l’irresponsabilité, même, carrément", continue l’écrivain, qui pense que son livre n’aura "aucun effet". L’auteur de La carte et le territoire sera l’invité mardi soir du journal télévisé de France 2 pour réagir à la polémique.